Les trails urbains sont-ils en train de se développer? En tout cas, l'Urban trail de Lyon a fait des petits, Poitiers a inauguré le sien ce week end, en nocturne qui plus est, et apparemment les coureurs étaient enchantés. Beaucoup de messages sur le blog de la course, et un extrait ci-dessous :
"Bonjour, Merci aux organisateurs de ce trail ainsi qu'à tous les bénévoles.Très bon accueil sur le site, avec toutes les explications nécessaires durant la course. Je me rends compte que le trail de nuit en ville pose des difficultés que l'on ne rencontre pas en campagne => difficulté de mettre un balisage visible, largeur des artères, ainsi que les personnes qui retirent ce balisage ..........
Très bonne ambiance durant la course avec les habitants de Poitiers qui nous saluaient ou nous encourageaient. Cela doit faire drôle de voir passer 200 personnes équipés de sac à dos, de frontale ........... Idem, pas de problème avec la circulation, même s'il est bon de rappeler qu'il fallait faire attention au respect du code de la route => les personnes étaient placées aux bons endroits pour nous faire passer les endroits délicats.Merci aussi sur l'aspect autonomie => de l'eau au 17ème km ......... et c'est tout. L'autonomie et la gestion de son eau & nourriture font partie aussi du plaisir du trail.Très bonne ambiance entre coureurs, avec un très gros pourcentage de participants locaux.L'arrivée était très sympathique aussi avec les dernières marches à franchir ................. en parlant de marches !!! Il y avait effectivement de quoi nous faire plaisir ............. cela finit même par tirer sur les jambes !! Très bonne idée aussi les 2 petits cadeaux Raight light (ceinture porte dossard et la poche à déchets) => simples et très utiles. Je pense que cela a fait plaisir à de nombreux trailleurs et cela change aussi !! Merci encore à vous tous "
Ce dernier week end de mars a commencé très fort dès samedi soir à Angoulème. En effet, le récent vainqueur de Saint Médard, Benjamin Malaty s'impose dans l'excellent chrono de 29'07, tandis que Francine Nyonizigye remporte la course chez les filles en 33'34, un autre excellent chrono. Elle est suivie de très près par Malika Coutant qui améliore encore sa marque de Saint Médard en assurant une seconde place en 34'. Quel beau retour à la compétition! Au trail du Marensin, c'est le vainqueur 2010 du Trail Tour Départemental de Gironde qui s'impose, Frédéric Courèges, tandis qu' Emmanuelle Brothier, la Toulousaine, l'emporte chez les filles. A Audenge, c'est Francis Inglès s'impose sans problème. Dimanche, du coté de Sare avait lieu la célèbre SARA KORRIKA, qui a réuni plus de 600 participants. En consultant le classement, dépaysement total garanti, au moins 95% de noms bien basques, presque impossibles à prononcer. Des basques venus du Grand Pays Basque, Français et Espagnol. Le vainqueur, Osa Eizagirre parcourt les 25 et quelques kms (au pays basque le kilométrage est toujours approximatif, et plus important que celui annoncé!) en 1h55, Nicolas Darmaillacq n'est que 7è en 2h05. Quelques bordelais étaient présents (enfin, d'origine basque pour la plupart!) dont le postier Vincent Moity qui termine l'épreuve en 3h09. Enfin un nom que je connais! Vincent qui se prépare pour son deuxième Utmb, qu'il espère ne pas voir transformé en CCC au dernier moment! Et pour terminer, à noter le succès du Trail urbain de Poitiersqui a réuni plus de 200 participants.
Nathalie Wurry. Photo de Instant Image. Retrouvez toutes les photos du Trail du Marensin sur www.instant-image.net
(28/03/2011)
27/03/11 Auriacombe, en trombes à Agen !
10 h 00 : c’est l’heure où le starter libère coureurs et marcheurs, qui pour 5 kilomètres, qui pour 10. C’est aussi le moment choisi par une insidieuse et décourageante bruine pour se transformer en une solide averse. Il aura fallu à peine plus d’une heure à la dernière concurrente pour boucler son parcours sur 10 kilomètres. C’est aussi le temps qu’à mis le nuage pour lâcher une eau glaciale sur un peloton amputé des… moins motivés ! L’équipe du président Thomas portait beaucoup d’espoirs sur la rapidité du ruban de bitume longeant la Garonne. La voie sur berge offrait effectivement le double avantage de simplifier la tâche des organisateurs et celle d’attirer la convoitise des croqueurs de chronos. Le dernier facteur aurait dû faire grimper la participation. Mais le temps plus que chagrin lorsque s’ouvraient les volets ont fait plier quelques belles déterminations. Sans omettre le fait qu’il fallait se lever une heure plus tôt… Voilà de quoi expliquer la quarantaine de défections en rapport de la participation précédente. Les meilleurs, eux, n’ont pas du lever les yeux au ciel puisque la tête de course 2011 ressemble à s’y méprendre à celle de 2010.Un groupe de cinq coureurs prend la poudre d’escampette dès les premiers hectomètres. Robert Dajean et Thierry Merland portent les dossards du 5 km ; Franck Igau, Nicolas Auriacombe et Matthieu Laporte sont partis pour le double. Ces deux derniers garnissaient les deux premières places de l’édition précédente !
Texte et photo: Max. La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie début avril)
(27/03/2011)
19/03/11 A Rousseau la Tanaïssienne !
Bon, on ne peut pas dire qu'il y a eu la grande foule du côté de la Tanaïssienne en ce samedi soir du 19 mars. Poutant l'équipe d'Oxygène Blanquefort, chère à Gilles Rozier, avait fait les choses bien comme il faut. Et ce trail de 13 km avc un départ donc en pleine nuit à 20h avait de quoi attirer les foules... On se souvient par exemple d'une épreuve un peu semblable en février du côté de Toulouse qui avait réjni plus de 600 coureurs. Ils ne furent donc qu'une centaine à répondre présent. Les conditions météos étaient bonnes. Voire idéales. Et le peloton pouvait s'étirer comme un lon serpent lumineux. La joie des frontales obligatoires ! C'est donc Jean-Michel Rousseau qui s'impose. Le gars de Pauillac était au-dessus du lot avec un chrono de 41'33''. Mais Nicolas Hochard a réussi un bon coup. Le sociétaire de Bouliac réussit à tenir sa deuxième place. Le premier vétéran est un vétéran 2, il s'agit de Jesse Montagut. Chez les féminines Caroline Pujol du Stade Bordelais n'a pas eu de difficultés particulières pour l'emporter. Elle gagne en 52'21'' soit près de deux minutes de mieux que Laétitia Bouzigues. Les organisateurs de Blanquefort peuvent désormais penser à leur 10km, véritable classique d'automne... Même si ce n'est pas pour demain bien sûr !
Photo Bernard Ballanger.
(20/03/2011)
20/03/11 Igau et Bicova solidaires au Trail d'Agen !
Le printemps est né ce dimanche 20 mars. Le Trail urbain éco-solidaire d’Agen le même jour. Un soleil franc et massif a répondu aux envies de liberté et de solidarité partagées respectivement par les coureurs et les organisateurs du Comité Départemental Sport Adapté 47. Les premiers ont gouté à la découverte d’un parcours surprenant et exigeant. Ce sont le pyrénéen Franck Igau et la Tchèque Karolina Bicova qui l’ont le mieux dompté. Deux cent dix sept inscrits, chiffre amputé de quelques abandons, ont prouvé qu’innovation et succès n’étaient pas antinomiques. Des athlètes déficients mentaux mis à l’honneur, cela n’est pas…foulée courante. C’était ce 20 mars à Agen entre coteaux et Garonne.
Texte et photo de Max. La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie début avril)
(20/03/2011)
La convention athlètes adidas en gironde ce week end
Tous les ans, adidas réunit ses athlètes running lors d'une convention de deux jours et demi, et cette année, la marque aux trois bandes avait choisi le bassin d'Arcachon. Plus d'une cinquantaine d'athlètes, ainsi que plus de la moitié des coach adidas running partners, les responsables commerciaux et marketing se sont donc retrouvés à Arcachon pour un week end festif et sportif dont l'objectif est de tisser des liens forts entre les différents acteurs du running. Au menu, présentation des nouveaux produits, avec notamment un nouveau concept qui va séduire les clubs et les entreprises, puisqu'il sera possible dès le mois de mai de personnaliser des tenues club avec flocage et couleurs du club. Les délais de livraison annoncés sont de 45 jours. Une belle innovation qui permettra aux athlètes d'avoir de très belles tenues techniques qu'ils seront fiers de porter lors des compétitions, car il faut reconnaître que bien peu osent les porter, sauf quand c'est obligatoire, préférant souvent leurs belles tenues techniques des différentes marques présentes sur le marché. Le team trail était presque au complet avec de nouvelles recrues comme Maud Giraud-Gobert et Fiona Porte. Ne manquait que notre athlète local Sylvain Court, réquisitionné par son employeur cette semaine pour les opérations militaires en Lybie. Dans les autres figures importantes de la marque, on a pu retrouver tout d'abord Yohan Diniz venu fêter son nouveau record du monde des 50 kms marche, mais également les deux champions de France de trail, Laurence Klein et Thierry Breuil. La route n'était pas en reste avec de nombreux représentants comme Mohamed Serbouti, depuis vingt ans soutenu par la marque, Jacques Hinet, spécialiste des 24h, mais aussi nos locaux Lionel Lamy et Pascal Turpin. En maître d'oeuvre dans l'organisation des entrainements, Dominique Chauvelier, depuis près de quarante ans en contrat chez adidas. C'est dire la fidélité et le soutien de la marque à ses athlètes. Dominique Chauvelier qui sera encore présent toute la semaine à Arcachon puisqu'il y anime un stage marathon. Des photos et des vidéos sur le blog adidas running partners de Bordeaux
(20/03/2011)
Un régional au Guyan'Trail !
Cela fait quelques jours déjà que je suis rentré de Guyane et souvent, encore, en m'endormant je revis ces quelques "runs" en pleine jungle amazonienne. Il faut bien avouer que je ressens comme un sentiment de liberté au moment de revivre, en mode intérieur donc, cette aventure extraordinaire. Oh, bien sûr, ce fut dur. Très rude même. Avec climat tropical si moite et si humide ! Avec son chemin à chercher sans arrêt, cette attention permanente en courant pour ne pas buter contre une racine, un rocher, pour ne pas se prendre une branche un peu plus haute aussi. Et puis il y a eu ces distances. Plus de 20 kilomètres à chaque étape et ce pendant une semaine. Oui je sais, sur le papier, 20 km, ça le fait pas trop. Mais en pleine fôret, en train d'escalader des rochers, des troncs, en train de nager, en train de monter, descendre, de glisser, de chuter et toujours de relancer, cela fait vite quelques heures à chaque fois. Et je ne vous parle même pas de la longue "étape" de 42 km. Le marathon de la Jungle qu'ils disaient. Là où les deux premiers, Christophe Lesaux, également organisateur, et Guillaume Lenormand, mettront tout de même plus de 5h. Donc on est bien d'accord, ce fut dur et cela laissera des traces sur l'organisme durant quelques semaines encore. Mais moi ce qui m'a le plus marqué, au delà de cette douleur bien coutumière, c'est cette impression de liberté totale. Et c'est ce à quoi je pense, qui ressort par tous les pores de mon corps, avant de plonger dans le sommeil, tous les soirs depuis que je suis revenu. L'Amazonie, c'est le poumon de la planète. Quand vous y pénétrez, vous avez le sentiment de passer dans un autre monde, une autre dimension. Là-bas, le sentier qui a été tracé pour et par quelques aventuriers du cru, peut se refermer en quelques semaines si il n'est pas entretenu. La fôret est envoûtant, omniprésente. Il faut faire attention à tout. Tout le temps. Il y a des racines, des cailloux, des troncs, de l'eau qui sont notre quotidien à nos pieds défendants. Mais il y a aussi les lianes, les branches, les feuilles qui sont à portée de nos yeux. Certains se blesseront. D'autre tomberont. On n'en repart pas indemme de toutes façons. Mais au moins la nature est reine. C'est elle qui commande. Et je ne vous parle même pas de cette faune que l'on ne fera que croiser, qu'observer de loin car trop bruyants. Et c'est quelque part tant mieux ainis avec nottamment les rencontres avec des serpents les plus vénimeux de la planète. Quand on court, on ne pense pas au danger. On court et on se focalise sur sa respiration, sur ses ravitaillements et on garde tous les sens en éveil. Bref on en profite. On a pas le temps d'avoir peur. Et c'est vraiment cela qui est magique. On se laisse envahier par toute cette nature luxuriante. Les arbres vous protègent, vous entourent, vous enserrent. Vous ne craignez plus rien. Drôle de sensation en vérité. Jamais je n'ai connu ici cela sur des sentiers de France. J'ai le sentiment d'avoir vécu quelque chose d'unique. De différent aussi. Et j'ai déjà envie d'y revenir. Là-bas toute la fôret est propre. Il n'y a pas de détritus dans les sentiers. Oh je ne dis pas non plus que tout est beau aux alentours mais ce qui est certain, c'est qu'en pleine jungle, peu de gens s'y aventurent aussi et que finalement ça préserve le site. Dommage qu'il y est cette "pu..." de déforestation quelques centaines de kilomètres à l'intérieur. Et ces oprailleurs aussi qui ne font pas que du bien... Bref je ne peux que vous conseiller cette immersion en pleine nature. Comme un retour aux sources. Mais attention toutefois : c'est vraiment dur ! Il y a sept étapes de 15 à 42 km. Et à chaque fois on part en auto-suffisance avec son camel et son ravito pour au minimum deux heures. Mais cela monte jusqu'à six ou sept. Bref il y aura forcément une troisième édition. Puisque Christophe est un vrai passionné et qui ne lâche jamais le morceau. C'est d'ailleurs lui qui remportera le classement général final au bout du compte. En plus de tout organiser, c'est un sacré bonhomme. Infatiguable. Et qui voulait absolument faire découvrir à ses potes, triés sur le volet tout de même, son terrain de jeu. C'est chose faite pour moi. Maintenant on pense déjà à mars prochain avec cette troisième édition. Il n'y aura que cinquante élus de toute façon. Et c'est d'ailleurs mieux ainsi car la jungle finalement, ça se mérite !
Pour retrouvez tout l'album photos de cette semaine de course. Cliquez ICI . Les vidéos en suivant ont été réalisées par Thomas Prudhomme.
Ce dernier week end a été dominé par un grand nombre de courses à label, propices à la préparation des marathons du mois d'avril. Mais du coté de la Dordogne, Patrick Rousset et toute son équipe ont donné toute leur énergie pour satisfaire les fondus de trail qui pouvaient s'élançer sur les différentes épreuves du week end. Et du beau monde s'était déplacé : Karin Sanson, Pascal Mouchague, Sylvain Court, Emmanuelle Brothier et l'ultra traileuse charentaise Sylvie Bernard vilain, que l'on a déjà vu sur le podium de la première édition du GRP, mais aussi sur le podium de l'Euskal à plusieurs reprises. Sur l'épreuve phare ( nocturne + épreuve de jour) de 55 kms, Sylvain Court s'impose en 3h54, tandis que Sylvie Bernard vilain l'emporte chez les féminines en 5h51. A ne pas rater au mois de juin, le dernier week end précisemment, le magnifique raid organisé par cette même association. En attendant, une petit vidéo de l'organisation.
Du côté des coureurs, l’an passé le 5 km avait souri à Franck Igau et le 10 au réolais, Nicolas Auriacombe. Il en a été de même sous le printanier soleil tonneinquais. A quelques nuances près. Franck Igau a effectivement gagné son 5 km sauf qu’il convient d’additionner sa course à celle de Sylvain Destainville pour connaître le relais vainqueur du (deux fois) 5 kilomètres ! Sur le 5 kilomètres individuel, Patrice Rouyer a causé une énorme surprise. A commencer par lui-même, puisque la ligne franchie, il doutait fortement de ce succès annoncé par les officiels. Il faut dire qu’au terme de 26 années de pratique assidue sans la moindre victoire, le licencié de l’AS SEITA avait de bonnes raisons pour ne pas avoir le… cigare ! Un autre tonneinquais aura surpris les observateurs dans une moindre mesure toutefois. La seconde place du 10 km échoit à Patrick Dupouy. Dans son cas, les explications tiennent davantage la route. Une progression régulière l’amenant fréquemment sur les podiums par catégorie sera venue compléter un manque de niveau qu’explique l’écart de près de 4’ minutes entre le premier et son dauphin. Mais l’humilité, l’abnégation et le dévouement pour son club (co-organisateur avec le CCFD) viennent là trouver une juste récompense le jour J dans son jardin....
Texte et photos de Max. La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie le 15 mars)
(13/03/2011)
13/03/11 Malaty et Coutant, vainqueurs à Saint Médard
C'est sous des conditions météos idéales (bonne température,pas de pluie, pas de vent) que s'est déroulée la 22è édition du 10 kms National de Saint Médard. De nombreux Handisports étaient présents sur la ligne de départ et plus de 1300 coureurs se sont alignés pour en découdre sur ce parcours réputé roulant. Dès le troisième km, Benjamin Malaty prend les commandes de la course, suivi à une dizaine de mètres de Ahmat Abdou, le sociétaire du Poitiers Etudiant Club. Des petits groupes de "chasseurs" se forment rapidement, mais Malaty restera intouchable et s'impose en 29'37, devant Ahmat Abdou et Laurent Barès de Laval. Chez les féminines, c'est une revenante, Malika Coutant, qui onze ans après, s'impose en 34'31 (elle avait réalisé 34'19 en 2000), et dont le compagnon, Frédéric Penoty avait déjà terminé 5è il y a deux ans. Cette fois, il ne termine qu'à la 18è place, mais il faut dire que la densité était au rendez-vous et l'on note vingt coureurs en moins de 32'. Chez les féminines aussi, il y avait de la densité, avec dix coureuses sous les 40'. Valérie Rafin de Saintes prend la seconde place en 36'33, tandis que Stéphanie Lemée de Tulle complète le podium en 37'09. Treize coureurs handisport étaient également au départ et c'est Denis Le Menier qui l'emporte en 21'53. Yveline Pinard l'emporte chez les filles.
Reportage complet dans le prochain numéro de runningmag, résultats et photos dans les rubriques correspondantes et vidéos ci-dessous.
Du côté de la compétition proprement dit, sur la pavé donc, les habitudes ne sont pas changés. L’Aunis a l’habitude d’inviter un ou deux athlètes de renommée nationale. L’an passé, Hamid Belhaj avait joué la vedette, nouvelle recrue du club organisateur. Cette année c’est Abbas Tehami, algérien anciennement licencié aux Sables d’Olonne, qui va endosser le rôle de favori. Il est un ami d’Hamid et il a été recommandé par ses soins. Il vient de Paris directement et il annonce des records phénoménaux tels un 28’ sur 10km ou un 1h01’ sur semi. Bref c’est de la crème de champion qui ne devrait pas avoir trop de mal à ajouter une ligne à son palmarès. Seul Hamid aurait pu venir jouer les trouble-fêtes, mais il vient de se faire une déchirure à la cuisse suite à une séance un peu « dure ». Il sera donc au départ, mais sans prétention. Du coup, ce sont bien ces deux-là qui vont s’élancer en tête et prendre rapidement les commandes. L’un à côté de l’autre comme deux potes qui se connaissent depuis toujours. Ou presque. Ils sont originaires du même pays. Ils ne semblent pas vraiment à fond. Passage au 10ème en 32’40’’. Pas de quoi affoler les chronos, ni tomber le record de l’épreuve, toujours détenu par un kenyan en 1h02’30’’. Mais on sera loin aussi des 1h06’ de Hamid en 2010. Les deux gars discutent et refond le monde. Hamid ne veut pas trop tirer sur la machine. Et du coup Abbas préfère rester à ses côtés. C’est beau l’amitié. Bref cela se finira sur la piste du stade d’arrivée. Une petite accélération de l’invité du jour pour bien montrer qu’il aura mérité l’attention portée à son égard. 1h10’38’’ tout de même. Sûrement l’une des plus mauvaises performances de sa vie. Mais bon on ne vas non plus en rajouter. Cela aura profité à Siegfried Proux finalement. Il n’aura jamais été très loin de la tête et ce point de mire inattendu, même si il a été toujours tout seul, lui aura permis de se surpasser. Il signe un beau 1h11’18’’, au-delà de ses espérances et surtout mieux qu’en 2010 où il prenait seulement la sixième place. Julien Bouleau, régulier, passe de la cinquième à la quatrième place après une belle bagarre face à Ludovic Moreau… jusqu’à la ligne...
La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie le 15 mars). Photos dans la rubrique du même nom.
(13/03/2011)
06/03/11 Dendeviel l'emporte à Brion !
Ce dimanche 6 mars 2011, la nouvelle édition de Brion la Romaine a vu s'élancer 68 coureurs pour une boucle peu vallonnée de 15 kms empruntant les routes et chemins de la commune de St Germain d'Esteuil et longeant le site archéologique de Brion. Après un départ sous la brume, nous avons pu néanmoins applaudir une arrivée ensoleillée de DENDIEVEL Clément de l'Océan Oxygène Arcachon en 53'49" suivi de ROUSSEAU Jean-Michel du SAC Pauillac en 54'27" et de BORNAZEAU Stéphane de l'AP Arsac en 56'32" pour compléter ce podium masculin. Chez les féminines, victoire de FAUCHER Brigitte de l'ASFAS en 1h02'13" suivi de LAVIGNE Christine du SA Mérignac en 1h08'05" et de BOIRIE Dominique du TRI Lesparre en 1h14'09"
(09/03/2011)
06/03/11 Bazas : on prend les mêmes et on recommence!
Une semaine après leurs victoires à Saucats et à l'Endurance Barjots Trail, les frères Sghyr et Karin Sanson récidivent au semi de Bazas Langon. Smaïl remporte l'épreuve, son frère Kamal prend la deuxième place, Francis Inglès complète le podium. Chez les féminines, Karin Sanson s'impose aisément en 1h26. Christine Mayonnade et Nathalie Wurry complètent le podium. C'est sous un soleil radieux, une température idéale, sans un brin de vent, ce qui n'est pas souvent le cas sur ce parcours, que plus de 800 concurrents ont foulé la route de Bazas-Langon. Une course de 11 kms était également organisée au départ de Coimères et beaucoup de randonneurs étaient également de la partie.